Pour enrichir le contenu, plusieurs cas peuvent se présenter selon que la matière est nouvelle ou peut s’intégrer à l’existant.

Nouveau cadre (nouvelle partie) : en principe (à moins de créer un nouvel espace), il n’est pas possible de créer une nouvelle partie (nouveau cadre). Par contre la partie « vide » peut-être renommée et utilisée (fait printemps 2012, renommée “rese” et attribuée aux ateliers).

Nouveau domaine (étage) : en principe les étages sont déjà attribués à des thèmes. A certains endroits tous les étages ne sont pas forcément définis, il est possible ou parfois nécessaire de modifier le thème. Il est aussi possible d’attribuer des dénominations différentiées selon le niveau (level).

Nouveau sous-domaine (zone) : à créer à l’intersection d’un cadre et d’un domaine. Veiller à garder une certaine cohérence (par exemple les cadres « théorie » et « pratique » ont des zones qui portent le même nom). Il est aussi possible d’attribuer des dénominations différenciées selon le niveau (level).

Nouveau sujet (salle) : à créer à l’intérieur d’une zone. Il est aussi possible (mais est-ce souhaitable ?) d’attribuer des dénominations différenciées selon le niveau (level). Attention à garder une certaine cohérence entre le niveau de la salle et celui des activités qui y sont archivées (à voir pour faire un contrôle automatique). Lors de la création d’une salle, il s’agit également de signaler les salles adjacentes, s’il existe une sortie sur la zone, le numéro de l’interface utilisée avec ses paramètres.

Nouvelle unité (fiche, activité, etc.) : c’est l’opération la plus courante. On peut la décomposer en plusieurs étapes :

• Choisir une localisation (salle) : à créer au besoin (voir plus haut)
• Choisir un nom : il doit être unique.
• Choisir un modèle : il y en a de nombreux à disposition sur le site avec chaque fois une utilisation typique. Il s’agit alors de « cloner » « à la main » (un outil pourrait être développé dans le futur) le fichier xml en distinguant les différentes parties principales :
  • les attributs (HEAD/ATTLIST) : certains servent à des recensions automatiques. Le nom est le plus important.
  • Le contexte (HEAD/CTXTLIST) : précise des paramètres d’interaction et de présentation.
  • Les liens (HEAD/LINKS) : ils sont liés à l’unité. La syntaxe est indiquée ci-dessous.
  • Les scripts HEAD/SCRIPT spécifiques : ils peuvent servir de complément à ceux généraux d’une salle (salle.jx) ou particulier à un modèle pour indiquer une réponse juste. Ils peuvent aussi constituer un traitement complet de la réponse.
  • Le corps : il peut être constitué de l’élément BODY qui contient du code HTML qui sera simplement copié. S’il est constitué d’un élément CONTENT, il subi un traitement variable selon le modèle.

L’élément LNK (liens externes) est vide. Ces attributs sont :

• TYPE : texte, note, popup, bigPopup
• FUNCTION : la fonction didactique, par exemple : exemple, info, demonstration (voir pexp.dtd).
• HREF : lien avec la base (par exemple : mathbas0/abcd.html).
• TARGET : en principe la cible dépend du type et de la fonction, elle peut toutefois être précisée.
• NAME, TITLE : le nom de l’unité d’information et son titre (qui pourra être affiché ou non, voir ci-dessous).
• IDREF : la référence avec laquelle le lien est mentionné dans le BODY (quelques IDREF sont prédéfinis: exit, onload, error, msg, link).

Si IDREF est vide, le lien figurera dans la fenêtre « liens » (avec TITLE comme hypermot). Il en va de même si IDREF n’est pas vide et NAME est précédé de @.

Au cas ou HREF n’est pas indiqué, on utilise NAME et on regarde si l’activité est dans la même salle ou non. Si le nom de la fonction (FUNCTION) est précédé du signe @ (par exemple @info) on regarde si l’activité est dans la salle ou non. Si tel n’est pas le cas, on « changera » de salle lors de l’activation du lien. Autrement dit tous les documents liés sont supposés dans la même salle, sauf si:

1. réellement ils n’y sont pas et si @ figure au début de la fonction ;
2. TARGET se réfère à une autre fenêtre (notamment les liens sur des sites externes).

L’élément INTLNK contient une zone de texte qui est affiché selon les même modalités que l’information liée à LNK. La première version ne pouvait contenir que du texte (#PCDATA non balisé) (sans ” puisque le contenu devient une chaîne de caractères). En améliorant le parser, il est possible d'introduire des balises (sans attributs, par exemple <b>). Pour introduire des attributs (avec des valeurs entre ”), il est possible d'ajouter un attribut dans la balise INTLNK: QUOTE=“s”. Dans ce cas, les apostrophes du texte (') doivent être escapées (\').

A noter que l’information des liens devient un tableau JavaScript. LNK devient un objet avec l’attribut place=0, et INTLNK avec place = 1. L’attribut url dans le premier cas contient l’adresse de l’information et l’information dans le deuxième cas. Concrètement INTLINK est malaisé à utiliser puisque l’information devient un paramètre d’une fonction javascript (saut de ligne exclu, par exemple). C’est à améliorer pour permettre des INTLNK contenant du code HTML.

Sur la base d'une observation (création de 6 salles avec une soixantaine d'ui et de 6 défis comprenant en tout une vingtaine d'exercices), il est possible de donner une estimation du temps nécessaire à la création de contenu pour des utilisateurs formés.

1. La planification des contenus (choix des salles, rédaction des objectifs et choix des activités) sur la base d'une préorganisation a pris 15% du temps. Ce pourcentage pourrait être plus important s'il s'agissait de repartir de zéro.
2. L'aspect purement technique (copie des fichiers) occupe 9% du temps.
3. La reprise d'une ancienne ui (inscription et ajustements minimes <5%) prend en moyenne 4 min.
4. La création d'une nouvelle ui (mais relativement standard, choix de nombres et rédaction de quelques données et consignes, plus de 75% de modification d'une ancienne) prend en moyenne 20 min.
5. La qualité (temps de test et de correction) reste à contrôler.
6. Grossièrement sur ce cas on peut estimer à 75% le travail d'un formateur (organisation, répartition des salles, choix des exercices, rédactions des données) et 25% le travail technique (codage XML et inscription dans la base de données). Les tests demandent également un travail conséquent au formateur. La partie technique peut être variable selon le nombre de corrections à apporter ou d'erreurs.