Travaux pratiques – 1 – entrée en matière

1.1 Lecture recommandée

Arens, S.A. (2006). L’étude du raisonnement dans les pratiques évaluatives. Mesure et évaluation en éducation. 29(3), 45-56. (distribué).

Question1.1a

Qu’est-ce que la validité selon cet article ?

Selon cet article, on parle de la validité d'un jugement de valeur en évaluation de programme. Cette validité est l'aboutissement d'un raisonnement évaluatif sur un ensemble de conclusions. Ces concusions doivent être évaluées précises, justifiables, cautionnables, acceptables et légitimes. Ce jugement évaluatif amène donc à la validité qui permet d'évaluer la valeur d'un programme. (E.F)

Dans cet article, on se penche sur la validité du jugement de valeur d'un programme. Ce jugement évaluatif nécessite un questionnement selon des inférences et des bases empiriques et la mise en place d'une solide argumentation. (W.V)

L'article de Arens (2006) porte sur la validité d'un jugement de valeur en évaluation de programme. Selon les propos de l'auteure, cette validité est assurée par un raisonnement évaluatif qui se base sur une solide argumentation. Ce raisonnmenent évaluatif fait intervenir deux processus. L'un est basé sur des évidences, et l'autre sur des inférences. (A.K)

Question1.1b

Imaginer des exemples de justifications et de cautions ?

“Ceux qui ne croient pas en Dieu iront en Enfer” peut utiliser comme caution les écrits bibliques ou une communauté de croyances spécifiques. (W.V)

“artisan chocolatier depuis cinq générations” est une caution qui s'appuye sur l'expérience dudit artisan chocolatier. Elle pourrait être utilisée pour une publicité pour du chocolat. (A.K)

Question1.1c

Par rapport à la figure 3, que relève l’auteur à propos du passage le plus à droite ?

L'auteur dit que les conclusions évaluatives constituent l'aboutissement logique du processus basés sur les inférences et qu'elles revêtent plus spécifiquement la forme d'un jugement de valeur dans le contexte de l'évaluation de programme. (E.F)

L'auteur dit que même si les conclusions évaluatives revêtent la forme d'un jugement de valeur, cela n'implique pas forcément qu'elles soient invalides. La crédibilité du jugement est apportée par les lecteurs, que les évaluateurs doivent convaincre. (S.B)

L'auteure explique que les conclusions évaluatives constituent l'aboutissement logique du processus qui se base sur les inférences. PLus spécifiquement, elles revêtent la forem d'un jugement de valeur dans le contexte de l'évaluation de programme.

Malgré le fait qu'aucune modalité suggérée par divers auteurs ne soit efficace, les conclusions évaluatives restent tout de même valides. La crédibilité accordée au jugement repose sur la capacité de l'évaluateur de relater les faits. (A.K)

Question1.1d

Par rapport au 2e constat, expliciter le problème évoqué à propos des critères et des standards ?

Les crtitères ne peuvent pas être formellement établis mais peuvent être retracés, alors que les standards sont absents et ne peuvent être retracés. Les qualifiants sont donc flous et il devient difficile de porter un jugement crédible, surtout qu'il n'existe pas d'informations en suffisance permettant d'étoffer ce jugement. (E.F)

Concernant les critères, ceux-ci peuvent aisément être retracés, ce qui n'est pas le cas des standards qui sont génralement absents. Ainsi, le jugement est altéré par le manque d'informations recueillies. (A.K)

Question1.1e

Expliciter le 3e constat.

Les recommandations par rapport à un programme s'appuient souvent sur l'expérience de l'évaluateur et vont donc au-delà des déclarations issues des évidences. Les évaluateurs extrapolent à partir des évidences en se basant sur leur savoir-faire. (S.B)

Les recommandations devraient être directement issues des déclarations d'après les propos de l'auteure. Cependant, et c'est ce qui fait l'objet du troisième constat, les recommandations s'appuient davantage sur l'expérience des évaluateurs: elles vont donc au-delà de l'information générée. Cette pratique est toutefois tolérable du fait qu'elle s'appuie sur un processus d'extrapolation des évidences. (A.K)

Question1.1f

S’il ne fallait retenir qu’une seule idée ?

La recherche et l'expérimentation ne peuvent se faire sans la prise en compte d'un nombre important de variables. Juger de la valeur d'un programme, de sa scientificité soulève les mêmes questions relatives aux paramètres parasites. (W.V)

L'article en question ne représente qu'un aspect sur le raisonnement évlauatif. En effet, il aurait fallu approfondir la recherche au moyen d'entretiens avec les évaluateurs. Ainsi, cet article est à considérer avant tout comme une étude descriptive s'appuyant sur un cadre théorique solide et bien documenté. (A.K)

1.2 Lecture complémentaire (Un point de vue de trouvé sur Internet)

Hervé Jamet : Qu’est-ce que la science ? (Août 2003) (classeur, lien sur IPERAD08, lien direct : http://www.jamet.org/Reflexions/Science/Definition.html)

Question1.2a

Quel rapport entre expérimentation et observation, selon la science considérée ?

Tout phénomène peut être observé et ne doit pas se laisser influencer par une possible explication. L'expérimentation permet l'observation d'un phénomène avec des outils spécifiques au domaine en question ainsi qu'un meilleur contrôle des variables parasites. C'est donc une catégorie particulière d'observations, nous pourrons dire qu'il s'agit d'observations contrôlées. (W.V & F.E, revu T.L)

Question1.2b

Rapport entre réfutabilité et preuve ? Des exemples ?

Une loi est valide tant qu'elle n'est pas réfutée. Par contre, il suffit d'un seul contre-exemple pour invalider une loi. Paradoxalement, la réfutabilité est preuve de scientificité. Si une loi est irréfutable (création de la terre par Dieu), elle n'est pas scientifique. Une loi non encore réfutée prouve donc sa validité scientifique. (S.G.)

Une loi ne peut jamais être vérifiée, elle ne peut être qu'invalidée. On peut prouver qu'un phénomène existe parce qu'on l'a observé, mais on ne peut pas prouver que ce phénomène est universel.(W.V & F.E)

Question1.2c

Quel rapport entre expérimentation et théorie ?

Après une expérimentation, on peut décrire ce que l'on a observé et ensuite émettre une théorie à partir de ces observations. A l'inverse, on peut commencer par émettre une théorie et la vérifier/l'infirmer grâce à une expérimentation. (W.V & F.E)

 
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